Maersk et Hapag-Lloyd n'envisagent pas un retour immédiat sur la route de la mer Rouge


Le 17 janvier 2025, selon Reuters, Maersk et Hapag-Lloyd, les deux géants mondiaux du transport maritime, ont déclaré qu'ils ne reprendraient pas immédiatement les opérations de la route de la mer Rouge à court terme après l'annonce d'un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël. Cette décision reflète l'approche prudente des deux sociétés à l'égard de la situation sécuritaire au Moyen-Orient.
La mer Rouge est située entre le nord-est de l'Afrique et le sud-ouest de l'Asie et constitue une voie navigable importante reliant la Méditerranée et l'océan Indien. En tant que canal clé entre la mer Rouge et la mer Méditerranée, le canal de Suez revêt une importance stratégique extrêmement importante pour le commerce mondial. Le grand nombre de navires traversant le canal de Suez chaque année implique un grand nombre de transports de marchandises, de sorte que la stabilité de la région est directement liée à la sécurité et à l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement mondiale.
Hapag-Lloyd a souligné en juin de l'année dernière que même si un accord de cessez-le-feu était conclu, cela ne signifiait pas que la navigation via le canal de Suez reprendrait immédiatement, car la menace d'attaques des forces armées houthis au Yémen existait toujours. Dans cette déclaration, un porte-parole de Hapag-Lloyd a une fois de plus souligné: "L'accord de cessez-le-feu vient d'être conclu, et nous suivrons de près les derniers développements et leur impact sur la situation sécuritaire en mer Rouge". Maersk a précisé qu'il était trop tôt pour discuter d'un calendrier précis.
L'ajustement des itinéraires prend généralement de 4 à 6 semaines, ce qui inclut la replanification des itinéraires, l'information des clients et la bonne connexion de toutes les maillons logistiques pertinents. Une telle période de préparation est particulièrement nécessaire compte tenu de l’environnement géopolitique actuel complexe et en constante évolution.
Il convient de noter que les dirigeants houthis ont publiquement déclaré qu'ils continueraient à agir si Israël ne respectait pas le cessez-le-feu. Cette position dure accroît sans aucun doute l’incertitude dans la région et oblige les compagnies maritimes à rester très vigilantes.